Le Centre togolais des expositions et foires de Lomé (CETEF) a accueilli ce mardi un panel de discussion sur la démarche qualité à l’endroit des exposants de la foire made in Togo. Axé sur le thème: « La démarche qualité, un facteur important à la promotion de la consommation locale », ce thème a été développé par Kossi Nanika, spécialiste en compétitivité accès au marché et expert de l’ONUDI et de la CEDEAO sur les questions de normes et Dr Chantal Goto, directeur de laboratoire à l’Institut togolais de recherche agronomique (ITRA).Pour M. Nanika, la démarche qualité c’est le fait de se mettre à faire des produits qui respectent les bonnes pratiques et la santé du consommateur.
Il a ajouté qu’il s’agit d’une démarche volontaire mais qui impose l’utilisation des référentiels obligatoires.« Cela veut dire que le producteur doit respecter les lois qui sont utilisées pour rendre la vie et la santé obligatoire. On n’achète pas un produit parce que c’est un produit, mais parce qu’il va satisfaire un besoin et la santé de son consommateur. Je suis ravi de constater que les entrepreneurs ont exprimé le besoin d’adopter cette démarche pour que leurs produits répondent aux exigences du marché et qu’ils puissent aller sur les marchés internationaux. Parce qu’aujourd’hui, il faudrait que nos producteurs puissent présenter des produits Made in Togo sur le marché de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) », a-t-il indiqué.
A la Foire Made in Togo, les exposants sont invités à adopter la démarche qualité.Dr Goto dans son intervention a expliqué que l’ITRA accompagne les entrepreneurs à disposer des produits de bonne qualité. Elle a précisé que l’ITRA travaille sur la qualité sanitaire des produits agroalimentaires.« Il y a des analyses physico-chimiques que nous faisons plus à l’ITRA et des analyses microbiologiques qui se font à l’Institut national d’hygiène (INH). Ces analyses permettent de s’assurer que le produit qu’on veut mettre sur le marché est de bonne qualité. L’IRA accompagne donc les entreprises depuis la mise en place, la fabrication du produit, le processus de fabrication jusqu’aux produits finis qui nous arrivent au laboratoire et que nous certifions », a-t-elle laissé entendre tout en soulignant qu’il s’agit d’un service payant mais que l’Etat a subventionné jusqu’à 80%.« Les 20% qui reviennent à l’entreprise, lui permettent de garantir que son produit est bon pour la santé de la population. Il suffit qu’elle s’adresse à l’ITRA pour bénéficier de notre accompagnement », a-t-elle conclu.