Le Niger depuis le 26 juillet dernier connait une crise dûe à un coup d’État qui a emporté le président Mohamed Bazoum. Désormais le pays est dirigé d’une main de fer par le général Tchiani auteur du coup d’État qui a été condamné par plusieurs pays et les organisations sous régionales. La CEDEAO a organisé plusieurs réunions à Abuja pour tenter de convaincre les putschistes à ramener le président déchu au pouvoir. Une mission quasi impossible d’autant puisque les militaires campent toujours sur leur position. La CEDEAO a menacé les putschistes d’une intervention militaire et leur a donné un ultimatum de sept jours pour réinstaurer la démocratie, cet ultimatum prend fin ce dimanche à minuit.
La junte au pouvoir a fermé cinq ambassades dont celle du Togo. Plusieurs pays ont proposé également de fournir les militaires, parmi eux nous citons entre autres le Bénin, la côte d’Ivoire, le Ghana, le Sénégal et le Nigeria. D’autres pays comme le Togo, l’Algérie et le Tchad veulent toujours passer par le dialogue pour résoudre le problème. Nous apprenons dans les coulisses que le président de la République togolaise Faure Gnassingbé a toujours insisté sur les vertus du dialogue, il n’a été jamais pour une intervention militaire au Niger qui sera dévastatrice pour toute la région, nous relate une source proche de la présidence togolaise.