Décidément la communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), dans le cadre de son intervention militaire au Niger pour ramener le président Bazoum déchu toujours aux mains des putschistes, ne peut pas compter sur le Togo. En effet, le Président togolais Faure Gnassingbé a toujours privilégié la voie du dialogue, une voie pacifique pour sortie de crise au Niger. Le Togo n’a jamais soutenu une quelconque intervention militaire au Niger par la force d’attente de la CEDEAO. Les autorités togolaises viennent de prendre une nouvelle décision qui risquent de révolter ceux qui, depuis le 26 juillet dernier, la date du coup d’État au Niger, brandissent une menace d’intervention militaire.
Selon le journal nigérien Oeil Info, nous apprenons que le Togo aurait interdit le survol de son territoire pour tout avion en lien avec cette intervention militaire. Le journal précise également que le le président togolais, Faure Gnassingbé s’oppose catégoriquement à toute intervention militaire au Niger. Cette nouvelle décision des autorités togolaises va encore faire des mécontents au sein de la CEDEAO.
Pour rappel, cette position du Togo qui est de privilégier le dialogue, une voie pacifique pour régler la crise au Niger est toujours soutenue par plusieurs puissances occidentales en occurence l’Allemagne, l’Italie, la Turquie et la Russie. D’autres pays africains comme la Mauritanie, l’Algérie, le Tchad, la Guinée, le Burkina Faso et le Mali s’opposent également à une intervention militaire au Niger et seraient prêts à rallier et combattre aux côtés des forces nigériennes dans le cadre d’une légitime défense.
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